Nouvelles de l'industrie

Le Canada a mis au point des cellules solaires E. coli

2018-07-25
Une cellule bio-solaire fait référence à une cellule solaire fabriquée à partir de micro-organismes vivants. Auparavant, les cellules biosolaires étaient préparées en mettant l'accent sur l'extraction des pigments naturels utilisés dans la photosynthèse bactérienne, mais il s'agit d'un processus complexe et coûteux qui nécessite l'utilisation de solvants toxiques et peut entraîner une dégradation des pigments.
 
Selon un communiqué de presse publié par l'Université de la Colombie-Britannique au Canada, les chercheurs de l'école ont choisi de conserver les pigments naturels dans les bactéries. Ils ont génétiquement modifié E. coli pour produire du lycopène en grande quantité. Le lycopène est un pigment qui confère aux tomates une couleur rouge orangé, particulièrement efficace pour absorber la lumière et la convertir en énergie.
 
Une fois la transformation d'E. coli terminée, les chercheurs ont appliqué une couche de minéral pouvant agir comme un semi-conducteur, puis ont appliqué le mélange sur la surface du verre pour fabriquer l'anode de la cellule solaire. Les résultats expérimentaux montrent que la densité de courant de la batterie préparée peut atteindre 0,686 mA par centimètre carré, alors que la densité de courant du même type de batterie n'est que de 0,362 mA par centimètre carré.
 
Les chercheurs affirment qu'il s'agit de la cellule biosolaire la plus active et que le coût de production des pigments a été réduit à un dixième du précédent. Il est optimisé et son efficacité de travail future devrait être comparable à celle des cellules solaires traditionnelles. Ils croient que les résultats aideront à promouvoir l'utilisation de l'énergie solaire dans les régions pluvieuses telles que la Colombie-Britannique et l'Europe du Nord.
 
Les chercheurs ont également déclaré que leur objectif ultime était de trouver un moyen de tuer les bactéries sans produire de bactéries.
 
Cette réalisation a été publiée dans le magazine allemand Smol, qui se concentre sur la recherche en nanotechnologie.
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